BONNE ANNÉE 2016

Mes amis, que vous soyez virtuels ou pas, je souhaite à tous une immense année 2016.

Après 2015 qui restera dans notre mémoire commune comme une année noire, que vous, que nous souhaiter pour 2016 ? Plus d’amour, plus d’humanité, plus de tolérance, de fraternité ? Aujourd’hui, dans l’état actuel des choses, je ne suis pas sûr du tout que cela suffise.

Non, je nous souhaiterai de prendre conscience de la force de notre pays, de reprendre confiance en lui. Merde au France Bashing et aux déclinistes de tous poils, moralo-économistes bien-pensants, calibrés, normés qui  n’aspirent in fine qu’à nous faire rentrer dans le rang, dans une sorte d’asservissement volontaire et liberticide, au nom de la pensée unique. Qu’importe si au passage, leur programme ne marche nulle part, il faut l’appliquer. Point barre.

Seulement, la France, elle, n’a jamais eu vocation à rentrer dans le rang. Historiquement, c’est même cette incapacité notoire à faire comme les autres qui a fait de nous ce que nous sommes : des Français.

Des Français de toutes les couleurs, de toutes les confessions, de toutes les origines unis derrière ces valeurs pour les quelles nos anciens se sont si durement battus. Car notre pays a toujours été multiculturel. C’est même l’un des fondements de notre culture, et n’en déplaisent aux tenants rétrogrades d’une soi-disant France éternelle, cette ouverture à l’autre est aussi une de nos plus grandes forces.

Alors les amis, cette année j’aimerai qu’une fois encore, nous, les Français, nous bousculions les codes, nous fassions bouger les lignes, en dépit de la médiocrité de notre classe politique dans son ensemble. Soyons donc tels qu’en nous même, un peuple de râleurs, fier à bras, innovants, inventifs, créatifs et impertinents, toujours prêts à s’engueuler, mais qui sait répondre présent quand les évènements le lui dictent.    

Nous sommes les enfants de Rabelais, de Racine, de Molière, de Voltaire et d’Hugo, des frères Lumières et de Méliès, pas ceux de Wall Street et du consumérisme élevé à l’état de religion.

Et gardons à l’esprit que le futur n’est pas écrit. Il est ce que nous en feront.

Je vous embrasse.